Les atteintes à la sécurité et la sûreté des entreprises résultent souvent d’une erreur des employés, suite par exemple à la perte du mot de passe ou à une utilisation frauduleuse de leurs badges. Des actions maladroites pourtant évitables grâce à la biométrie.
Maîtriser les risques liés au facteur humain
D’après les données disponibles sur les accidents aériens, 80 % des catastrophes récentes sont imputables à une erreur du pilote. Un constat similaire a été fait dans le domaine de la sûreté des entreprises, où le facteur humain serait également impliqué dans la grande majorité des incidents.
Qui n’a jamais été tenté, pour se souvenir de son mot de passe, de le noter sur un bout de papier ou un support informatique, et qui n’a jamais égaré, par mégarde, ses clés ou son badge qui donne pourtant accès à des zones stratégiques ? Autant d’imprudences qui risquent à tout moment de compromettre l’intégrité de n’importe quel dispositif de sécurité, aussi performant soit-il.
Pour garantir une sécurité optimale des sites, mais surtout pour limiter les risques inhérents au facteur humain, les entreprises se sont aujourd’hui équipées d’un système biométrique pour contrôler l’entrée dans les lieux jugés sensibles.
La biométrie pour une protection maximale
On distingue trois types de systèmes biométriques : ceux basés sur l’analyse des traces biologiques (odeur, salive, sang, urine, ADN…), ceux reposant sur l’analyse comportementale (dynamique du tracé de signature, frappe sur un clavier d’ordinateur…), et ceux relevant de la mesure des éléments morphologiques (empreintes digitales, traits du visage, forme de l’iris…).
Les biométries morphologiques, avec identification par empreintes digitales, sont les plus couramment utilisées. Pour s’identifier, l’individu passe son doigt sur un lecteur. Ce dernier analyse les caractéristiques principales de son empreinte, telles que les îlots, les ponts, les lignes ou encore les bifurcations de crêtes, et les compare avec une base de données.
Ce système connaît toutefois ses limites, puisqu’il suffit de se couper ou de se brûler pour présenter une anomalie dans le dessin de son empreinte, et ne plus être reconnu par l’appareil.
En l’absence d’études sérieuses sur la réelle efficacité de ce dispositif, les experts recommandent d’utiliser la biométrie de préférence pour l’identification, plutôt que pour l’authentification, et de la combiner avec un mot de passe.
Très bon article Merci