La prochaine édition des JO, prévue pour 2024, se déroulera en France, plus précisément à Paris. Pour cet évènement de grande envergure, environ 12 millions de spectateurs sont attendus pour assister aux différentes compétitions. En raison des différents risques de cette manifestation XXL, la sécurité représente un véritable challenge. Alors, quels sont les enjeux pour la sécurité privée lors des JO 2024 ? La France est-elle prête pour ce type d’évènements ? Tour d’horizon…
Quels sont les enjeux sécuritaires des Jeux olympiques pour 2024 ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler que le déroulement de cet évènement sportif comporte de multiples risques de sécurité (incendie, mouvement de foule, vol, etc.) et de sûreté (terrorisme, comportements anormaux, agressions, etc.)
Afin d’assurer la sécurité du public dans les fans zones et des acteurs des jeux olympiques et paralympiques de Paris, le challenge à relever par le comité d’organisation est la formation et le recrutement des effectifs suffisants.
Pour la prochaine édition des JO à Paris 2024, le ministère de l’Intérieur prévoit de mobiliser plus de 49 000 policiers et gendarmes en Île-de-France. De plus, 50 000 agents de sécurité privée et 21 000 secouristes seront également appelés pour compléter le dispositif de sécurité des Jeux olympiques.
Leur mission : appliquer et respecter toutes les règles du protocole sanitaire renforcé pour un bon déroulement de l’évènement. Ils devront garantir également la protection des spectateurs et des hôtes tout au long de la manifestation.
La formation et l’implication de tous les acteurs de la sécurité privée et publique s’avèrent donc essentielles pour que le dispositif de sécurité soit complet et performant.
Quelle est la place des acteurs de la sécurité privée pour les JO 2024 ?
Comme vous l’avez certainement compris, l’intervention des entreprises privées de sécurité est indispensable pour l’organisation des JO sur le plan sécuritaire. En conséquence, toute entreprise de sécurité privée dont les services ont été sollicités pour cette manifestation doit s’organiser de manière à proposer un effectif d’agents formés et opérationnels.
Les agents intérimaires ou provenant du circuit de la sous-traitance doivent également être des professionnels maitrisant les règles de sécurité et de sûreté.
En plus du recours aux entreprises de sécurité privée déjà implantées sur le marché, le ministre de l’Intérieur préconise de contacter des titulaires de la carte professionnelle via Pôle emploi pour les engager sur des missions des JO à Paris 2024.
Une autre piste consiste à recruter et à former des jeunes et des étudiants en quête de missions ponctuelles pour combler un éventuel déficit en agents de sécurité. Toutes ces dispositions sont prises afin d’éviter un fiasco total comme celui des JO 2012, à Londres, où il a fallu faire appel à l’armée pour la prise en charge de la sécurité.